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Nous voilà enfin à la fin de notre classement des cinq romans qui m’ont le plus marquée. Et nous finissons en beauté avec Rebecca de Daphné Du Maurier, un roman que j’ai lu il y trois ou quatre ans, et qui, dès les premières lignes, m’a complètement envoûtée.

La toute nouvelle Madame Maxim de Winter arrive dans la somptueuse demeure de Manderley, à l’ouest de l’Angleterre, mais le souvenir de Rebecca, la première épouse de Maxim, morte noyée dans des conditions mystérieuses, hante encore la maison et ses occupants. C’est à travers les yeux de cette jeune épouse que nous vivons l’histoire. Peu à peu, des voiles se lèvent et des mystères se découvrent, le tout dans un univers inquiétant et fascinant.

Tout de suite, je me suis identifiée à la narratrice, cette jeune femme timide et inexpérimentée, mais terriblement amoureuse de son mari. Daphné Du Maurier manie avec brio l’art du point de vue interne, et on ne devine rien que la narratrice ne sait pas encore. C’est un roman qui peut être qualifié de sombre, et on sursaute quelquefois, ne sachant pas ce qui se cache derrière chaque porte du manoir, mais l’histoire n’en demeure pas moins réaliste, et on se retrouve dans beaucoup des maladresses et des angoisses de la nouvelle maîtresse de Manderley.

En écrivant cet article, je me rend compte que je n’ai finalement pas grand chose à dire de plus sur ce roman, car il faut le lire pour le vivre et le comprendre. S’il figure dans ce classement, c’est vraiment par la singularité de la narration et par l’identification parfaite que j’ai ressenties. Comme vous le savez maintenant, un livre me plaît particulièrement si j’arrive à m’identifier à un ou plusieurs personnages. Et même si à présent je connais la fin de Rebecca, j’aurais grand plaisir à le relire.

J’ai été ravie de vous partager ces cinq lectures, je vous réserve pleins d’autres articles lecture, et bien sûr les chapitres suivants de La vieille bâtisse sont à venir !

Bonne lecture à tous !

Mademoiselle T.